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Debout, au milieu des ruines.

« Immigration : fermons nos frontières ! » : le mot d'ordre de cette manifestation prévue depuis plusieurs semaines était limpide. Et notons immédiatement qu'en ce lendemain d'attentats, il revêtait une dimension dramatiquement savoureuse alors que le président de la République présentait cette même fermeture des frontières comme une mesure prioritaire de sécurité intérieure.

 

 

 

Debout, au milieu des ruines.

 

Samedi 14 novembre 2015 s'est tenu à Pontivy une manifestation organisée par Adsav !, mouvement dont l'objectif politique principal est de créer un état breton indépendant.

 

« Immigration : fermons nos frontières ! » : le mot d'ordre de cette manifestation prévue depuis plusieurs semaines était limpide. Et notons immédiatement qu'en ce lendemain d'attentats, il revêtait une dimension dramatiquement savoureuse alors que le président de la République présentait cette même fermeture des frontières comme une mesure prioritaire de sécurité intérieure. En effet quelle démonstration plus éclatante de ce que cet outil est aussi nécessaire à la conservation d'un pays que la peau à celle d'un organisme ? Alors pourquoi ce constat de bon sens est-il voué à n'être porté que par des groupes marginalisés à ce qu'on appelle l'extrême-droite ? Voici une question qu'il est malaisé de se poser dans une période de sidération comme nous la vivons (encore une !) ces jours-ci …

 

Malaisé mais nécessaire : on arrive pas à s'enlever de la tête qu'on en crèvera tous dans pas longtemps sinon.

 

Essayant d'être fidèle à la ligne réconciliatrice de notre association et à l’honnêteté intellectuelle qui y est insufflée par son président, E&R Bretagne s'est rendu sur place et a pu voir pêle-mêle que :

 

- les indépendantistes ont rendu hommage aux morts de la capitale qu'ils sont censés haïr ;

- les traditionnelles bastons politiques ont eu lieu entre gens perclus de frustrations et de testostérone, chaque camp fantasmant de revivre la Mutualité en 1973 … (des Bretons qui rentrent dans le lard d'autres Bretons : c'est Paris qu'est content !)

- les mouvements de foule ont été contenus par les organisateurs, ce qui conforte la préfecture dans sa décision d'autoriser cette manifestation ;

- la colère des petits blancs monte toujours plus sûrement dans notre région, rendant le message de réconciliation à la fois difficilement audible et plus que jamais nécessaire, comme le prévoyait Alain Soral il y a quelques années ;

- les constats de terrain, quels que soient les sujets, sont partagés par les honnêtes hommes : comparez les témoignages recueillis lors de cette manifestation avec celui-ci ou bien celui-là (ah zut, ce témoignage n'existe plus car dans la France de 2015 les honnêtes hommes sont en danger de mort) ;

- la dispersion a eu lieu dans le calme et c'est comme s'il ne s'était rien passé à Pontivy : comme pour Jour de Colère et La Manif Pour Tous (on a participé à chacune) on rentre tous chez soi et les agendas des réseaux oligarchiques suivent leur déroulé. Pépère … (ici, on pourra relire avec profit les pages 90 à 115 de Comprendre l'empire)

 

On n'a pas de solution à ce merdier, la seule chose qu'on peut dire c'est que les Français allogènes sont aussi légitimes à demeurer sur leur territoire que les Français indigènes le sont à exprimer leur colère de voir le pays de leurs ancêtres partir en sucette. Il est donc plus que temps que chacun prenne sur lui de rencontrer l'autre. Dès lors, si la race bariolée des hommes debout veut pouvoir reconnaître les siens parmi les ruines, on signale à ceux à qui cela aurait échappé que les sections locales d’Égalité & Réconciliation, présentes sur la totalité du territoire de notre beau pays, sont là pour ça.

 

En attendant, on vous reglisse le communiqué de la rédaction publié à la suite des attentats : on lit, on respire un bon coup et on retourne sur la brèche !

 

 

Ressouder la France, voilà l'urgence



Malgré tous ses morts, que la France pleure, comment faire pour que ces attentats nous rendent plus forts ? En réconciliant le pays avec lui-même.

Le propre d’un attentat est de faire surgir la mort de n’importe où. En Occident, nous sommes habitués à contrôler la mort, par les soins, le confort, la médecine, la diététique, etc. Notre durée de vie moyenne en atteste. Les Français savent vivre, et bien vivre. Ils savent moins mourir, ce que savent – bien malgré eux – les peuples en guerre. Mais la France ne veut pas être en guerre. Pourtant, on l’y oblige.

 

Qui ? On le saura, peut-être. On espère juste que « l’État islamique », qui revendique les tueries de la nuit du 13 au 14 novembre 2015, n’est pas le masque des « opérations spéciales » de l’Empire. Ce qui serait très décevant, sur les objectifs réels et les méthodes de la dominance mondiale. Ainsi, la qualité de vie française, notre quiétude, que tant de pays nous envient, et qui est symbolisée par Paris, est ébranlée. Il nous faudra la reconstruire, car c’est notre bien le plus précieux, résultat de siècles d’efforts, d’évolution, d’intelligence, même si tout n’a pas été parfait, dans le passé.

Reconstruire la confiance entre nous, et en nous. Ne pas voir dans l’Arabe qui habite l’étage du dessous un tueur potentiel shooté au Captagon avec une kalachnikov dans son armoire, entre le mouton égorgé et la fatma cachée. Ne pas voir dans le juif qui habite au-dessus un manipulateur-né, les poches pleines de nos impôts détournés, à l’origine de toute ce qui dysfonctionne dans l’immeuble et, par extension, dans le pays.

Mais voir la manipulation des jeunes désespérés issus des cités, sans avenir – sauf celui de se faire exploser à la gueule des « nantis » –, à qui les organisateurs des tueries confient opportunément une formation militaire, politique (succincte) et religieuse, dans le but de faire le plus de mal possible. Une valorisation et un destin que personne d’autre ne leur propose. Et ça nous fait du mal, c’est indéniable. Mais le peuple français, que l’on croit faible, sait encaisser. On dit qu’une prison c’est une école qui manque : la violence terroriste serait le « retour » négatif de notre injustice sociale…

Voir aussi la réalité de la politique d’agression israélo-américaine, quasi-suicidaire au Proche-Orient, qui entraîne toute une région dans une spirale mortifère, sans offrir la moindre porte de sortie, négociation ou paix. Cette paix que la France a réussi à construire, sur mille ans, en elle-même, puis avec ses voisins. Et qui est un bien sacrément précieux.

Il ne s’agit pas d’un plaidoyer pacifiste empreint de niaises espérances, mais de la seule issue dans cette guerre déclarée au peuple de France, un peuple qui ne veut pas éclater en morceaux. Pour cela, il faut resserrer les liens, de proches en proches (on dit horizontaux), pas forcément dans le sens vertical, celui que prône notre président, dont la caste n’a fait que jeter de l’huile sur le feu pour son propre bénéfice, depuis trois ans.

Il s’agit, comme dit le Christ, cité par Matthieu dans les Évangiles, « d’être comme des brebis au milieu des loups, prudents comme les serpents, et simples comme les colombes ».
De garder sa pureté morale, son aspiration au Bien, sans ignorer le Mal, et ses vices : en l’occurrence, les montages, intoxications, et autres coups bas contre les peuples.

Vouloir ressouder la France par-delà ses failles, qui sont réelles mais que les radicaux de tous bords tentent d’élargir. Réconcilier, c’est ce que E&R tente de faire, avec lucidité, et courage, dans les difficultés que vous savez.
Parce que la France vaut mieux que ceux qui la dirigent aujourd’hui.



 

 E&R Bretagne

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