Sommaire :
I - Décadence et Proportions
1 - Quel constat devons-nous poser ?
2 - Que reste-il à l’étape de cette période ?
II - Quelle est l’opposition sérieuse entre Occident et Orient ?
Peut-on encore parler d’une restauration de la tradition chrétienne en Occident ?
III - Qu’en est-il à l’époque moderne ?
1 - La vérité occidentale et Descartes
2 - Les élites occidentales
3 - Que faire ?
I - Décadence et Proportions
La civilisation occidentale, au lieu de se développer dans le sens positif et progressiste de ses visions, pourrait bien trouver un point d’arrêt ou même entièrement sombrer dans quelque cataclysme. Une transformation est imminente et nous nous approchons du théâtre des opérations : le dénouement probable de la civilisation occidentale. Sans pouvoir en prédire l’échéance, c’est tout au moins la fin d’un monde qui s’annonce. Les conclusions des processus conduisent en effet à une déduction logique de principes et de doctrines qui se sont progressivement effondrés depuis le XIVème siècle.
Dans le « quatrième âge » de la croyance hindoue, nous sommes dans le Kali-Yuga : l’âge sombre ; c'est-à-dire dans une époque déjà vieille de plus de six mille ans, bien antérieure à toutes celles connues dans l’histoire classique et opposées à la période légendaire. La remarque au sujet de la chronologie occidentale est importante, au sens où elle s’impose, avouant par la même, une part d’ignorance et une certaine incompréhension qui peut déjà expliquer le cours inexorable de son esprit antitraditionnaliste.
1 - Quel constat devons-nous poser ?
L’Europe moderne est-elle une véritable progression de la matière et de l’esprit, de la matière sur l’esprit ou bien de l’esprit sur la matière ? L’Europe du Moyen-âge n’a-t-elle pas été plus intéressante intellectuellement que l’Europe moderne et dégénérescente ?
On remarquera qu’il y eut entre ces deux dernières périodes occidentales une réadaptation effectuée dans l’ordre traditionnel, plus particulièrement dans les domaines des « mystères » et des formes restaurées de « l’orphisme antérieur » et du « culte delphique d’Apollon » (le pythagorisme par exemple) et la persistance des rites initiatiques.
Quels sont les moyens supérieurs dont nous dotons nos raisonnements en Occident ? Quelle est l’instance supérieure de la réflexion en Occident ? La philosophie, comme acte préparatoire vers la sagesse, a opéré un étrange revers de son étymologie. Elle s’est effectivement substituée à la sagesse. C’est pourquoi nous nommerons cette philosophie détournée de son but : « philosophie profane » dont la sagesse est purement humaine et rationnelle ou non-humaine et supra-nationale*.
> L’étape que nous abordons est essentielle pour bien comprendre les scissions qui vont exister tout au long de sept cent années d’histoire entre tradition et raison progressiste.
> L’antériorité de ces bouleversements débutera en Occident par l’emprise de l’exotérique sur l’ésotérisme
> Le rationalisme cartésien constituera [consistera], par la suite, à nier tout ce qui est d’ordre supra-rationnel
> Le Protestantisme illogique déshumanisera le sacré en ôtant au Christ sa divinité : premier signe de l’individualisme spirituel
> La Renaissance comme volonté perdue de retrouver les traces d’un Christianisme primitif
> Le renversement historique de l’autorité spirituelle par le pouvoir temporel. Série engagée dès le XIVe siècle : la Royauté française ayant travaillé inconsciemment à préparer la Révolution qui devait la renverser. Mais, il est à relever que Robespierre aura tenu à maintenir dans sa Constitution Républicaine de 1793 les termes d’ « Etre Suprême »
Cette époque de l’Occident, à partir de la Renaissance jusqu’à aujourd’hui, coïncide avec la disparition du peuple juif et avec la dernière phase de la civilisation gréco-latine. Sans élargir le raisonnement, nous pouvons voir une ressemblance entre la décadence antique et l’époque actuelle : une philosophie « profane » avait gagné du terrain, le scepticisme apparaissait et le moralisme stoïcien et épicurien remportait des succès.
Pour bien nous situer, nous dirons que le vrai moyen-âge s’étend du règne de Charlemagne au début du XIVe siècle, date à laquelle commence une nouvelle décadence de l’Europe occidentale. C’est le commencement de la désagrégation de la « Chrétienté » et du régime féodal qui en était solidaire. C’est à cette période qu’on spécule sur l’émergence de l’idée de « nationalités ».
D’aucuns diront que la période de la Renaissance était un renouvellement de la civilisation occidentale. Ceci est vrai si l’on s’en réfère à la matière, aux patrimoines institutionnels et à la quantité d’œuvres homologuées par l’ONU. Mais elle fut malheureusement la mort de beaucoup de choses. Comment allait-on aménager ce sursaut et ranimer la civilisation chrétienne occidentale ? Elle ne prit, grâce à quelques écrits, que ce qu’elle avait eu de plus à l’extérieur de la civilisation gréco-romaine. La restitution de la Renaissance ne pouvait plus que transmettre un caractère incomplet et artificiel.
De la Renaissance, idéal nouveau qui se constitue par référence à l'Antiquité en cette période de transition qu'est le début du Quattrocento, Brunelleschi est ordinairement considéré comme le promoteur dans le domaine de l'architecture. Cependant, on a parfois méconnu l'aspect positif, révolutionnaire de son œuvre pour n'en retenir que les survivances et les emprunts. On a beaucoup discuté pour savoir si la coupole de Santa Maria del Fiore était gothique ou Renaissance ; le problème est d'un autre ordre. Progrès certain sur le plan technique, le dôme de Florence s'inscrit dans la lignée des efforts tentés depuis l'Antiquité pour couvrir un vaste espace. En Toscane comme à Rome, on continue alors à employer la brique selon une technique plus que millénaire, et à couvrir les espaces à l'exemple du Panthéon. La parure de pierre ou de marbre, qui habille les murs sans en révéler la structure, peut librement s'adapter à la mode ; il n'est pas rare qu'elle fasse l'objet d'un concours au même titre qu'une chaire ou un autel : Brunelleschi réalisera de cette façon les corniches de la nef de la cathédrale. Quant aux sciences traditionnelles du moyen-âge, elles disparurent aussi totalement que celles des civilisations lointaines.
2 - Que reste-il à l’étape de cette période ?
Une philosophie et une science « profane ». C'est-à-dire la négation de la véritable intellectualité, la limitation de la connaissance à l’ordre le plus inférieur, l’étude empirique et des faits, des hypothèses sans fondements, des vues fragmentaires ne conduisaient plus à rien sauf à des applications pratiques qui constitueront la supériorité de la civilisation moderne dont les motivations seront purement matérialistes et humanistes, c'est-à-dire la volonté de tout réduire aux proportions purement humaines, l’abstraction de tout principe d’ordre supérieur. Une conquête de la terre en se détournant du ciel, une union partielle et fragmentée du monde gréco-romain. L’humanisme deviendra un laïcisme contemporain.
II - Quelle est l’opposition sérieuse entre Occident et Orient ?
Dans l’époque actuelle, nous avons d’un côté toutes les civilisations orientales qui sont restées fidèle à l’esprit traditionnel, de l’autre, une civilisation occidentale antitraditionnelle. L’opposition de l’Orient et de l'Occident n’avait aucune raison d’être quand l’Occident était aussi traditionnel. Depuis fort longtemps, le dépôt de la tradition primordiale a été transféré en Orient. On y trouve les doctrines qui en sont issues directement.
Peut-on encore parler d’une restauration de la tradition chrétienne en Occident ?
Cette idée démontre tout d’abord la négation du monde moderne ainsi que l’insatisfaction croissance de la spiritualité. Si le traditionalisme peut encore se découper en quelques tissus et jouer sous la forme de champs et autres simulacres matérialistes, l’esprit traditionnel n’y est plus. Ce que l’on peut dire, c’est que le catholicisme est le reste d’esprit traditionnel en Occident. Sur le contenu du terme tradition, on y enferme toutes formes de choses et parfois les plus insignifiantes. Ce qu’il faut comprendre, et qui est un tournant dans notre perception actuelle moderne, c’est que la philosophie « profane » se tient et s’ordonne dans l’ordre du rationnel, élevée par des individus humains et souvent sans inspiration. Au tournant, d’un siècle, je citerai seulement Leibniz et Pascal pour leur particularité et leur volonté de s’affranchir de la philosophie « profane » incarnée par la pensée mécanique de l’automatisme de Descartes. Chez ces deux philosophes, nous observons la place et les outils qu’ils tendent pour restaurer une tradition perdue et à vivifier. Nous ne parlons point de simples aspirations « antimodernes » mais d’une réincarnation du Christ sur terre, dans la peau, le cœur et la vie de chaque homme, dans la communion intime de leur esprit avec le Créateur. Ce retour à la tradition rendrait évidemment possible une entente entre l’Orient et l’Occident.
« Je trouve bon qu’on approfondisse pas Copernic, mais ceci…il importe à toute la vie de savoir si l’âme est mortelle ou immortelle », Pascal, « Pensées, ch. De la nécessité du pari »
Si les philosophes profanes n’ont de limite et de reconnaissance qu’envers la raison et conquièrent l’autorité sur la spiritualité par des modèles et des dialectiques parfois trompeuses, mensongères ou ignorantes, il convient de revoir dans le retour à la spiritualité, la fonction et qualification de l’élite intellectuelle sur le plan de l’intelligence pure. Depuis plusieurs siècles et selon des intérêts divers, l’esprit moderne sur son temps, a toujours progressé en Occident dans un esprit antitraditionnel, gage de son propre désordre. Désordre qui se retrouve jusque dans la logique de ses fondements politiques qui prétend se défendre contre l’Orient alors que c’est bien lui, le monde moderne, qui menace de tout submerger et d’entraîner l’humanité dans un tourbillon. Si l'Orient ne demande rien de plus que son indépendance et sa tranquillité (ce qui reste à prouver sur le temps), alors l’Occident a bien besoin d’être défendu uniquement contre lui-même.
L’opposition entre l’esprit traditionnel et l’esprit antitraditionnel peut aussi apparaître dans la contemplation pour l’un et l’action pour l’autre. Sous ces deux termes, il apparaît que dans les cas de peuple, l’on puisse être exclusivement contemplatif ou exclusivement actif. Il y a bien deux tendances dont l’une ou l’autre domine presque nécessairement, ce qui implique aussi désharmonie ou déséquilibre. Des élites bien constituées intellectuellement pourraient affirmer une suprématie reconnue et légitimée, pour que les déséquilibres contingents à la politique et aux règles de la cité rentrent dans l’ordre. Leur force doit résider non par sur le nombre dont la loi serait la matière. Durant l’Antiquité et ce jusqu’au Moyen âge, la disposition naturelle à l’action ne les empêchaient pas de reconnaître la supériorité de la contemplation, c'est-à-dire, l’intelligence pure.
III - Qu’en est-il à l’époque moderne ?
1 - La vérité occidentale et Descartes
On peut raisonnablement dire que l’Orient maintient la supériorité de la contemplation sur l’action. L’Occident moderne affirme la supériorité de l’action et de la realpolitik sur la contemplation. Les doctrines orientales, et aussi les anciennes doctrines occidentales, sont unanimes à affirmer que la contemplation est supérieure à l’action. Mais comment prendre l’action comme référent intellectuel lorsque l’action même est une transition de l’être ? Peut-il en découler en elle-même son principe et sa raison suffisante si elle ne se rattache pas à un principe qui est au-delà de son domaine contingent ? Et c’est pourtant bien selon cette logique illusionniste qu’elle déduit sa connaissance et sa vérité, une acceptation inintelligible et contradictoire. La connaissance joue le rôle d’un « moteur immobile » (Aristote) par rapport à l’action. La connaissance seule permet de sortir des limitations fixées par la raison pour atteindre l’excellence de l’immutabilité. Sans cela, la pensée en rapport à l’action est troublée et obscurcie. Le caractère de l’époque moderne s’inscrit dans une agitation incessante faite de changement permanent, continuel et de vitesse sans cesse croissante. Une notion difficile de limite, comme l’entendait Leibniz dans « Les Principes du calcul infinitésimal », qui se pose en fondant rigoureusement le passage du variable au fixe.
La vérité s’obtient donc selon des fondamentaux purs, ils conduisent à la connaissance métaphysique, grâce à l’intuition intellectuelle. Non pas celle de l’ordre sensible de la philosophie profane. Cette intuition pure est supra-rationnelle. Avant Descartes une suprématie par-dessus le logos était envisageable et englobait l’individu dans une unité. La scission de Descartes avec le rationalisme a limité radicalement la transcendance et la connaissance de la vérité.
Du point de vue moderne, la philosophie cartésienne est individualiste car elle fonde sa connaissance sur la négation de toute faculté d’ordre supra-individuel. Tandis qu’en possédant le caractère traditionnel, l’intuition intellectuelle est au principe de tout. La science sacrée ne peut se voir opposer la logique de la philosophie profane car elle ne peut partir que de principes universels. Eux seuls connaissent pleinement la connaissance principielle. La plus immédiate de toutes les connaissances est l’intuition intellectuelle. Car la philosophie « profane », selon la logique leibnizienne, n’a pas rendu pleinement la raison d’une conclusion aussi longtemps qu’elle n’a pas rendu raison de la raison. L’époque moderne a procédé à la négation de tout principe supérieur à la raison. L’individualisme comme négation devient la cause déterminante de la décadence de l’Occident. Notre civilisation occidentale est d’autant plus singulière dans l’ordre de la pensée lorsqu’un homme prétend revendiquer la propriété d’une idée. On s’imagine à quel degré nous sommes descendus avec des plumitifs du logos : BHL, Gluksmann, Goupil, Abd el Malik et consorts. Car au fond, une idée vraie ne peut être nouvelle. Elle existe mais n’a pas encore été connue. Quand elle est découverte, elle enrichit notre connaissance pure vers la vérité. Le tout est de savoir ce que recherchent inexorablement les ronds de cuirs des plateaux télévisés et les éditoriaux mièvres et mauvais de la presse écrite.
2 - Les élites occidentales
En mettant la raison au dessus de tout, l’affaire occidentale s’est vidée comme un tonneau percé. La table rase de Descartes a réduit toute partie de l’ordre supérieur. Dans la fine logique de cette limitation, l’intelligence a forcé sa logique dans les formes nouvelles du naturalisme dans lesquelles la nature se substitue à la raison. Tous ces modèles de pensée, de Descartes à Kant, ou de Nietzsche à Bergson rejettent la métaphysique qui serait hors d’atteinte de l’individu. Le relativisme, l’instinct et le sentimentalisme de Bergson, l’unitarisme comme usage industriel de la déraison, sont autant de formes de pensée qui ne reconnaissaient plus la réalité d’un ordre supérieur. La méthode reste la même.
Pour prolonger le propos de René Guénon dans ses ouvrages, il est à noter que l’élite déclassée depuis la moitié du XIXe siècle a trahi son idéal. Les clercs ont composé, dès 1848, au côté d’une bourgeoisie qui se délestait du Bien pour défendre ses acquis. Concernant la dérive rationnelle et la limitation du cartésianisme dans l’ordre de la pensée, des penseurs ou des intellectuels sont entrés et se sont jetés dans la praxis au nom de la « bonne cause » et du combat de classe : le corpus jeté dans l’Etre-multiple. Ce qui est extrêmement intéressant, ce n’est pas la disparition de ces élites vendues, car il y en a ! Il suffit surtout de la discipline, de l’intelligence, de la réflexion, de l’honneur, le sens de la communauté, élément qu’on retrouvait dans les casernes du contingent lors des dix mois de service militaire, qui à rebours, ont apporté plus de richesses pratiques, de méthodes techniques qu’un LEP classé en zone trouble de surveillance. Cela a permis, en outre, la construction de blocs, des défenses naturelles de groupes lorsque cela tournait mal pour l’un ou l’autre. J’en viens à ce point pour une seule et bonne raison.
Les intellectuels en trahissant le peuple ont crée et se sont aliénés dans le monde « profane » des ilots de sacralité. C’est là où surgit la permissivité de la pensée. C’est ce que l’on observe chez les membres de la Gauche Prolétarienne, les intellectuels sionistes, les euro-atlantistes qui légitiment toute pensée comme déconstruction et dépassement des mœurs, des lois, des autorités, des filiations, des pouvoirs, des frontières, des cultures qui ont contribué à faire la force de la Nation de Valmy. Ils s’octroient de fait, une autorité supérieure, dans les média, bafouée et désacralisée. La déconstruction de la raison, parfaitement analysée dans l’œuvre de Lukacs, est devenue le travail permanent de sape des universités. Nietzsche, le parangon des slogans publicitaires (« Deviens de que tu es »). La construction de nos élites « profanes » repose aveuglément sur des slogans de pubs, sur les concepts de lointains horizons, de techniques futuristes, d’étrangeté dans l’altérité, la levée de toute loi susceptible de freiner leur envol prophétique, les bienfaits de l’obscurantisme des Lumières, des droits de l’homme et de l’ingérence. En cela, la démarche est éhontée car elle a transvalué le « sacré » dans le « profane », et fait reposer la logique de l’autorité du sacré dans le temporel. Plus personne ne s’y retrouve. Les hommes ne reconnaissent plus aucune autorité effective dans l’ordre spirituel, aucun pouvoir légitime dans l’ordre temporel, des profanes discutent et ébranlent des édifices sacrés aux civilisations, contestent le caractère de l’existence. L’ignorance et l’étroitesse imposent toutes leurs bornes à la vérité dans le but de produire la meilleure erreur.
Sur plus d’un milliard de chrétiens dans le monde, on compte plus de 40 millions de catholiques pratiquants. Le Protestantisme, en humanisant la religion et les textes liturgiques, a réduit de fait le Christ à n’être plus rien.
Les modernistes, les progressistes, les marxistes humanistes, les sentimentalistes, les naturalistes, les situationnistes, les vitalistes sont autant de tentatives à l’intérieur de l’Eglise catholique qui vacille avec ses propres fidèles. Ces maîtres du « profane », en développant de telles théories, sont devenus progressivement des apprentis-sorciers, inconscients des enjeux de la foi et de sa portée politique. L’enjeu affirmé est depuis deux siècles celui de la démocratie, de l’individualisme et la force des peuples à pouvoir disposer d’eux-mêmes. Ce qu’ont produit les clercs et la bourgeoisie au XIXe siècle se retrouve dans la pensée courante et vulgarisée de la démocratie.
Sur la démocratie, René Guénon insiste sur le fait que :
> L’avis de la majorité ne peut être que l’expression de l’incompétence. Théorie de la psychologie des foules. Théorie du consentement des foules (W.Lipmann « La fabrique du consentement », la manipulation des masses par Edward Bernays, créateur du concept libéral des « relations publiques » dans les années 1920)
> Le supérieur ne peut émaner de l’inférieur, parce que le « plus » ne peut sortir du « moins »
> Le pouvoir véritable ne peut venir que d’en haut et ne peut être sanctionné que par quelque chose de supérieur à l’ordre social, c'est-à-dire une autorité spirituelle.
3 - Que faire ?
> Retrouver le sens de la tradition nourri de l’art spirituel du sacerdoce et de la scolastique thomiste de l’Eglise catholique : organisation authentiquement traditionnelle.
> Relèvement de l’art royal de la maçonnerie, dépositaire de l’héritage médiéval
> Retrouver le sens de la transmission des bons savoirs et selon les compétences de chacun
> L’Occident pourrait avoir besoin de l’Orient pour revenir à la conscience de sa propre tradition.
> L’uniformité a conduit à des échecs évidents. Le sacre de l’apprentissage, d’apprendre par cœur n’est pas une solution. Il convient de placer l’intelligence devant la mémoire qui reste, de fait, la plus grande injustice humaine. Ou bien, la qualité est entièrement sacrifiée à la quantité.
> Comprendre et stimuler les universaux républicains envers les autorités musulmanes afin de s’assurer qu’aucun complot n’existe et que la pratique rituelle n’est en rien le signe d’une provocation et demeure le symptôme d’une angoisse portée par les média et les tenants du concept atlanto-sioniste du « choc des civilisations ».
> Créer un réseau d’intérêts communs, de résistance que la France a toujours eu le génie de produire depuis la Révolution française jusqu’à la Résistance. Perpétuer le génie français passerait par une entente entre la pratique musulmane et le respect d’universaux républicains.
VisK
* Dans les années 70, les théories du « non-être » se plaçant par-delà « le monde et les frontières » représentaient une sorte d’universalisme. Universalisme mao. Freudo-marxisme universaliste. Une philosophie aussi bien donc humaine et rationnelle que non-humaine et supranationale.
Commentaires (1)
1. Jan Gulielmus mardi 27 janvier 2015 à 16H51
Cher Monsieur,
Vous dites : "Le Protestantisme illogique déshumanisera le sacré en ôtant au Christ sa divinité : premier signe de l’individualisme spirituel"
Sur quoi vous basez-vous pour dire que le protestantisme ôte la divinité de Jésus ???
Nulle part Luther, Calvin, Farel, ou quelque réformateur que ce soit ne remet en cause la Divinité de Jésus-Christ. De même que tous les miracles qu'Il a accompli sur la terre et qu'il accompli encore aujourd'hui par le Saint-Esprit qui est descendu le jour de la pentecôte.
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